Aujourd'hui, des centaines de milliers de personnes vivent
dans la rue, de jour comme de nuit. Le filet social est devenu si ténu
qu'il est très facile de devenir SDF. Paradoxe de notre monde ou le
bien-être est devenu une règle d'or et un signe de bonne santé durable, nous
faisons fi de l'aspect social et humain de la vie en société, élément pourtant
indispensable à l'équilibre d'un État. Combien de gens sont ignorés,
rejetés, humiliés, pour la seule raison qu'ils sont démunis. La pauvreté
dérange, si elle ne fait pas peur, comme une maladie contagieuse...
Je suis sur le point de basculer dans le monde de ceux qu'on appelle « les sans-abris ». Non par choix d'un bon sujet journalistique, mais par le fait d'une série d'ennuis qui, mois après mois, me poussent inexorablement vers la chute. De longs moments de galère qui m'ont fait, et me font encore, réfléchir à la phrase de Shakespeare : « Il n'y a que les mendiants qui puissent compter leurs richesses. »
Je suis sur le point de basculer dans le monde de ceux qu'on appelle « les sans-abris ». Non par choix d'un bon sujet journalistique, mais par le fait d'une série d'ennuis qui, mois après mois, me poussent inexorablement vers la chute. De longs moments de galère qui m'ont fait, et me font encore, réfléchir à la phrase de Shakespeare : « Il n'y a que les mendiants qui puissent compter leurs richesses. »
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